François Hollande et Barack Obama après leur repas chez Guy Savoy.
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05/06/2014- Le D-Day est
l'anniversaire de ce jour ultime ou les alliés devaient défendre le
sort de la fin de la deuxième guerre mondiale, quelques 70 années
plus tard, la diplomatie sera au rendez-vous des différentes
rencontres entre les dix-huit chefs d'états présents en France.
De Barack Obama à Vladimir Poutine en passant par leur hôte, le président François
Hollande, les cérémonies de l'anniversaire du débarquement seront
le lieu commun de nombreuses spéculations. Différents dossiers
ouverts seront au programme des différents conciliabules, de la
crise en Ukraine après le G8 (moins 1) de Bruxelles au délicat
dossier de la vente des navires Mistral français aux Russes et le différent d'appréciation sur la future amende record de la banque BNP Paribas, dont le gouvernement français et le président
souhaitent un traitement « en proportion » et tentant pas moins l'intégration au contexte des négociations en cours sur les accords de libre échange
entre Union européenne et Etats-Unis. Barack Obama ayant répondu sur ce point précis, "Qu'aux Etats-Unis, le président n'intervient pas sur son administration de la justice..." comprendre que cette règle prétendue sienne à la France est en rien différente aux Etats-Unis...
Le sergent Bowe Bergdahl enfin libre!
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Otage libéré...
Cette phase diplomatique cruciale
intervient dans un contexte particulier pour les Etats-Unis dont un
soldat vient d'être libéré en Afghanistan. Cette annonce ayant
plus d'impact aux Etats-Unis que le déplacement de Barack Obama en
Europe, pour cause, cette bonne nouvelle suscite un émoi particulier pour le peuple américain tant la libération de ce soldat vient clôturer un
contentieux ouvert depuis cinq années entre incertitudes et sort des
négociations dont le Qatar aura été la cheville ouvrière. Il y a quelques jours, le président américain devait préciser: "Aujourd'hui, le peuple américain est heureux de pouvoir
bientôt accueillir chez lui le sergent Bowe Bergdahl, retenu captif
durant près de cinq ans" par les talibans en
Afghanistan, a annoncé dans un communiqué le président américain
Barack Obama. "J'exprime ma plus grande reconnaissance à
l'émir du Qatar pour avoir aidé à sécuriser le retour de notre
soldat", a-t-il ajouté. "L'engagement
personnel de l'émir est une preuve du partenariat entre nos deux
pays", a encore souligné M. Obama, qui remercie aussi
le gouvernement afghan pour son aide dans la libération du
prisonnier. "Au nom du peuple américain, j'ai été
honoré d'appeler les parents (du soldat) pour exprimer notre joie à
l'idée qu'ils puissent s'attendre à son retour en toute sécurité",
a-t-il indiqué. Le président américain présent ce jeudi à Paris fera le déplacement vendredi pour les cérémonies officielles de l'anniversaire du débarquement, occasion de souligner le profond respect que nous devons tous à ces soldats qui font que nos pays peuvent ainsi vivre et cohabiter dans une paix durable comme elle se devra toujours l'être en Ukraine... Objet des logiques tensions entre américains et russes ou européens, principaux griefs du président américain face aux immixtions de la Russie dans ce pays souverain.
Vladimir Poutine et François Hollande à l'Elysée.
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Poutine fait la leçon!
Dans un entretien aux
médias français TF1 et Europe1, le président russe est venu dire
ses vérités sur la crise ouverte en Ukraine, comme une réponse anticipée au président américain Obama qui participait au G7 de Bruxelles, pays qui réclament une amplification des sanctions contre la Russie "si besoin est", comprendre si aucune désescalade intervient lors de la cérémonie du D-Day... Face à deux
journalistes dans un genre jugé très direct, Vladimir Poutine ne
s'est pas démonté. Il profite de l'exercice pour venir expliquer sa
vision du conflit en Ukraine, il reconnaîtra une seule
responsabilité, c'est à dire pleine et entière au pouvoir central
du pays. Pour lui, son pays "n'a jamais formé, ni même envoyé des
hommes pour servir les intérêts des séparatistes." Un point de vue
qui dans une configuration tend à exclure le président russe de
toutes responsabilités pour l'annexion de La Crimée, celui-ci se
remettant « au choix (clair) des peuples ». Ce vendredi sera célébré l'anniversaire de la fin de la deuxième guerre mondiale
et dans un même temps, une possible guerre est (toujours) aux portes de
l'Europe. Le président Poutine instigue à relativiser la
puissance russe face à celle des Etats-Unis dont la toile tissée
serait sans commune mesure avec les capacités opérationnelles de
son pays. Sur la vente des deux navires "Mistral" par la France et le contentieux qui
opposent américains et autorités françaises qui « ...se doivent honorer le
contrat » le président Poutine met dans la balance de
possibles « dédommagements de la part d'un pays qui ne
tiendrait pas ses engagements contractuels. » Le président
Poutine a profité de cet entretien pour asseoir les points de vue de
son pays et le cadre diplomatique dans lequel sa présence en France
doit être perçu. Il fera montre de modération sur l'issue de la
crise ainsi ouverte, le pays « ayant retiré ses troupes aux
frontières de l'Ukraine. » (...) « Il fallait garantir
la sécurité de cette région. » Il fera la même lecture sur
la situation de la Syrie pour devoir considérer le risque d'un
possible embrasement total de cette région, « ...proche de
l'Iran. » Occasion de justifier son soutien au régime en
place. Arrivé à Paris, le président Poutine est allé dîner à
l'Elysée, reçu par le président François Hollande. Cette
rencontre est intervenue en prolongement d'un (autre) repas avec le
président américain Odama accompagné de son vice-président Jhon
Kerry dans un célèbre restaurant de Guy Savoy, situé à l'Etoile dans le 8em arrondissement de Paris. "Barack Obama veut des signes de désescalade de Poutine, des gages de la France qui veut lui vendre ses deux navires Mistral, se refusant à toutes formes d'immixtions dans le dossier contentieux de BNP Paribas, souhaitant que cette cérémonie puisse faire sens à la paix et le respect de l'intégrité des peuples, abondant dans la logique des exigences du G7 et donc états partenaires..."
Volonté de dénouer!
Le bilan de cette première journée reste acquis à la préparation d'un environnement propice aux négociations diplomatiques. La France dont le président François Hollande démontrant une implication sans faille pour instiguer un pragmatisme aux différentes parties. C'est lors de la cérémonie en Normandie que devrait se dénouer les crises, en partie lors du repas au château de Benouville, lieu du repas officiel ou les différentes délégations et chefs d'états seront conviés. Il faudra peut-être penser à ces milliers de jeunes gens qui ce jour sacré, qui souvent au sacrifice de leur vie, devaient ainsi venir libérer nos peuples pour assurer une paix durable, souhaitons que les chefs d'états puissent en faire pleinement honneur pour devoir de mémoire avec des avancées diplomatiques constructives et louables. A suivre...
D-Day, film exceptionnel archives en couleur!
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