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Bernard Tapie, le combat d'une vie... |
C'est le journal français
« Le Monde » qui l'annonce, des lettres retrouvées lors
d'une perquisition seraient de nature à étayer les soupçons d'une
« escroquerie en bande organisée. » Sauf que les lettres
ne sont pas trouvées chez les destinataires, un certain... Pierre
Estoup pas plus un Jean-Denis Bredin, mais bien chez l'expéditeur
présumé, Maître Maurice Lantourne, l'avocat de Bernard Tapie! Ce
qui fait dire à Bernard Tapie, d'une certaine façon, qu'il ne faut
pas confondre un projet de courrier et une lettre reçue par son
destinataire! Il faut dire que cette découverte risque de
coûter très cher aux protagonistes, « Ceux qui
devaient assurer « bec et ongles » -ne s'être jamais
consultés- au sujet de l'affaire Bernard Tapie CDR Crédit Lyonnais
Adidas... » Un problème de taille dès lors qu'une missive
serait bien datée de 2006, et l'affaire devait trouver (en partie)
son épilogue courant 2008 après avoir été initiée courant 2007!
Leçons de choses...
Selon le journal français
« Le Monde », les magistrats instructeurs semblent
détricoter très méthodiquement les aboutissants et tenants de
l'affaire. Une précision que nous aimons penser comme... très
déterminée, donc très logiquement chronologique. On peut
comprendre les magistrats qui souhaitent, en ordre, vérifier, la
genèse des faits et les déclarations des uns et des autres, pour
repositionner tout ce beau monde face à ses nombreuses déclarations.
D'autant plus, qu'on nous répète depuis des semaines que les
soupçons « d'escroquerie en bande organisée » ne
seraient qu'une pure construction, clairement inappropriée, non
fondée! Oui, mais voilà, sauf qu'en général, la justice prend
plutôt « bonne note » de certaines levées de boucliers,
et nous y sommes peut-être...
Pour certains, Bernard
Tapie, serait à nouveau « La parfaite victime du
système! », cette fameuse théorie du complot, qui
étrangement, se résume toujours à un seul camp... Faut-il pour
autant résumer ici la définition d'un complot? « D'ailleurs
l'escroquerie en bande organisée n'est-elle pas le pendant
affairiste de la fameuse devenue fumeuse théorie du complot? »
Insiste une de nos sources. Méfions nous de ceux qui tentent, un
peu vite, s'essayer à la morale par « Leçons de choses
interposées.. »
Sens de l'équité...
La problématique de
cette affaire résiderait bien plus, « Dans la teneur
même de certains acquis au dossier, c'est à dire le besoin de
remettre en perspective toutes les déclarations des différents
acteurs de la partition et définir au mieux, qui sont finalement les
véritables initiateurs de l'arbitrage, comprendre leur principale et réelle motivation! » insiste une
autre source. Finalement peut-être aussi comprendre sur quelle barque on
nous invite, analyser les motivations de ceux qui nous imaginent
toujours comme bons clients de si mauvaise croisière... Une
question semble toujours se poser: « Comment imaginer cette
issue pour conclure à l'arbitrage comme toujours autant acceptable
après l'édifiante démonstration que la solution en question, (…)
s'avère bien moins exemplaire que son modèle tend à le suggérer. »
Car ne devait-il pas s'avérer comme... « Le fruit d'un
consensus, l'édification d'une possible sortie par le haut, avec cette
nécessité d'une mutualisation des efforts pour construire la
solution qui se devait préserver au mieux les intérêts des
différentes parties... » C'est ainsi que se résume la logique de l'arbitrage, mais on pourrait y ajouter et
souligner de deux traits rouges: « ...dès lors que les
parties s'inscrivent avec un parfait sens de l'équité! »
Aujourd'hui, on peut se poser la question, d'ailleurs pour être
complet, elle ne concerne pas que l'Etat, « son établissement
bancaire de référence dans ses différents montages », et
pour conclure, « pas moins les logiques intérêts de
monsieur Tapie et consorts. » car chacun peut comprendre
l'édification d'une présumée entreprise si peu glorieuse pour (la cession d'Adidas, en son temps) « ...faire
la nique à l'homme d'affaires! » Coûte
que coûte, et aujourd'hui, nous y sommes très justement pour ce qui
est du coût...
Sur
le fond...
« Apprentis
sorciers? Mauvais diables? Imprudences et légèretés en cascade?
Telles sont les questions dont la justice devra nous livrer
certaines clefs à défaut de permettre toute la vérité! »
Pour d'autres observateurs: « On s'étonnera de cette
volonté de vouloir toujours et encore politiser cette affaire, et
puis « sur le fond » est-il vraiment anormal que des
avocats puissent correspondre dès lors qu'ils sont clairement
mandatés pour trouver une solution? » S'interrogent
certains observateurs qui crient déjà « En une fumeuse
chasse aux sorcières! On s'intéresse bien plus à Sarkozy qu'à
Tapie, tout le monde peut le comprendre!» Selon une autre
source. Pas moins... Mais de là, « Imaginer de possibles
présumées fausses déclarations sous serment, comme s'octroyer
certains présumés privilèges d'informations avant qu'une Cour ne
se soit prononcée officiellement! On est (aussi) en droit de se
poser la question de possibles conflits d'intérêts, et ce, sur
certains autres cas présumés d'immixtions pour le moins très
douteux... » Aime à penser une autre de nos sources qui
tient probablement compte d'une deuxième missive présentée par le
Monde et destinée à Jean-Denis Bredin, permettant de tempérer le
rôle présumé de certains acteurs de la partition.
L'avis de Finance
Offshore...
La question centrale est
de savoir si les trois juges de la décision arbitrale étaient aussi
neutres et vertueux que semblait le définir le protocole de
l'opération. « Le besoin inhérent de garantir une décision
souveraine digne de l'esprit de cette commission arbitrale, l'image
qu'elle devait véhiculer pour le commun des mortels, et finalement
tous les espoirs d'une justice exemplaire en démonstration, celle
d'un état de droit. » On peut à présent se poser la
question, l'édifice d'une telle solution qui s'apparente bien plus
en entreprise scabreuse que la véritable synthèse de tous les
superlatifs de ceux qui aiment à penser que cette décision était,
sera, « A jamais, la bonne solution! » (…)
« Monsieur Bernard Tapie, âgé de 71 ans, l'issue et la
déconfiture du Lyonnais, la problématique du CDR, tout un ensemble qui démontre que
peut-être il serait temps que la France accorde ses violons sur le
besoin d'une déontologie exemplaire, d'un exercice serein de la
justice. Il est temps de mettre fin à la logique du rétropédalage,
il est urgent de faire force à l'état de droit! » Aime
à penser une de nos sources. Une posture légitime, mais il est
urgent que le curseur du respect de l'état de droit soit enfin à sa
juste hauteur, et sur ce point, un Bernard Tapie accablé, un Cahuzac
démasqué, un Sarkozy ciblé, ne changeront rien à l'idée que la
justice doit, toujours et encore, passer!
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